Voyages

Lundi dernier, après 2h de bateau rapide avec Scoot Cruise, une compagnie chère mais correcte, nous avons posé pieds sur Gili Trawangan, la plus touristique des îles Gili. Fidèle à sa réputation, l’île ne dort jamais. Tout y est organisé pour consommer, une rue fait le tour de l’île en longeant les plages et se succèdent hôtels, bars, écoles de plongée, warungs, même un cinéma de plein air.

Nous avons été contents de notre hébergement sur place (toujours via Airbnb), situé près de tout mais juste assez loin des bars et des clubs les plus agités. Le matin nous étions réveillés par les chants de l’Imam de la mosquée située deux rues à l’arrière. Il faut savoir que les îles Gili font parties de Lombok et sont majoritairement musulmanes, alors que Bali est plus hindouiste.

Comme à Kuta, notre endroit préféré pour dîner, bon, pas cher et abondamment, était le marché de nuit. Imaginez une multitude de petits stands, des barbecues, des étales de fruit, des poissons péchés dans la journée. Il y en a pour tous les goûts. Le meilleur stand était sans conteste le Green Café. Contrairement au restaurant, on décide de remplir notre assiette avec ce qui nous fait envie sur le moment et non en choisissant sur un menu. Le prix (raisonnable) dépend de l’apparence de l’assiette et probablement de la tête du client.

Un soir, pour changer, on s’est aventuré hors de la rue principale, dans le village et on est tombé sur un restaurant typiquement indonésien : une crêperie ! On a été surpris, c’était très bon surtout la galette saumon fumé / crème fraiche (poisson bien connu pour nager dans les mers tropicales n’est-ce pas ?). On a aussi été agréablement surpris de découvrir une marque de glace locale Gili Gelato pour le plus grand bonheur de l’Homme.

Toujours dans la rue principale, on ne peut pas louper le Turtle Conservation où barbotent des dizaines de tortues : nourrissons, bébés, et ados. Il s’agit d’un programme de protection et de réintroduction de tortues dans l’océan. Tous les ans, des milliers de tortues sont relâchées.

Nous aussi nous avons barboté mais dans le grand bain à la découverte des fonds marins avec masques et tubas. Les coraux les plus proches des plages souffrent des ancres des bateaux et des touristes peu respectueux. Il faut du coup nager plusieurs dizaines de mètres avant d’atteindre de jolis récifs. Même si les sorties snorkeling font l’objet de sollicitations légèrement insistantes super chiantes des locaux assoiffés de fric, il est inutile sur Gili de se laisser embarquer. Les spots sont accessibles depuis les plages après quelques efforts à marcher sur des coraux déjà morts.

Jeudi nous avons quitté Trawangan en bateau public pour rejoindre une île beaucoup plus sauvage…

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L’APPARTEMENT

{ 4 kg de linge tout propre = 100 000 Rp }
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LE CENTRE DE PROTECTION DES TORTUES

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EN BALADE

{ L’île de Gili Meno en face }

{ Open till close }

{ Les cabanes du Pirate, à l’ouest de l’île }

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A TABLE !

{ Kayu café, avec une vraie connexion wifi }

{ On vote pour le cake carottes-bananes }

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DANS LE GRAND BAIN

{ Dory }

Jeudi, on a quitté notre super petit hôtel pour aller attendre le bus qui nous a emmené de Kuta à Sanur plutôt que de prendre un taxi (pourtant ce n’est pas l’offre qui manque). Le réseau de bus public est neuf (Trans-Sarbagita). Le bus était vide. Le prix d’un ticket pour une personne est ridiculement peu cher : 3500 roupies indonésiennes soit environ 0.22€.

Au nord de Sanur, côté plage, on est allé acheter nos tickets de bateau public qui fait la liaison de Sanur à Nusa Lembongan, une petite île au sud-est de Bali. Le guide Lonely Planet détaille bien les problèmes qu’on pourrait rencontrer si on ne choisit pas correctement la compagnie de bateau : bateau qui coule (c’était le cas encore en 2014), pas d’équipement de sauvetage à bord, l’équipage n’est pas formé en cas de problème, et un autre chapitre du guide parle aussi des requins blancs. Le dernier point n’a aucun lien avec les autres mais le mélange de tout cela ne donne pas envie de traverser en pirogue ! On a donc fait la traversée en 30 minutes en bateau rapide.

Sur l’île de Nusa Lembongan, on avait réservé une chambre dans un grenier à riz sur Airbnb, site web qu’on avait déjà utilisé lors de notre voyage au Canada et pour notre week-end à Hossegor. On a été accueilli avec un jus de fruit Garden Detox (concombre, citron vert, persil et menthe).

On a du vite se faire à la vie locale avec le chant des coqs très tôt tous les matins, et l’eau froide pour se doucher. Le chauffe-eau au gaz était censé fonctionner, le gérant est venu d’ailleurs le tester quand on lui en a parlé une première fois. Mais on a toujours pas eu d’eau chaude les fois suivantes. On a décidé du coup de se laver à l’eau froide, en nous rappelant qu’ici l’eau se fait rare, et que les locaux ne vivent pas dans le confort que nous connaissons.
On a quand même adoré les petits-déjeuners sains du petit restaurant attenant Pisang-Pisang (traduction mot pour mot : Banane-Banane), faire la sieste dans les hamacs avec vu sur le jardin très bien entretenu, et la salle de bain en extérieur.

A Nusa Lembongan qui ne fait que 8 km², il n’y a qu’un seul distributeur qui n’accepte pas les cartes Visa. Seules les Cirrus (Ouf !), MasterCard (encore que… quand ça veut bien) et quelques autres étaient prises en compte. Et il arrive qu’il soit complètement vide, ce qui était probablement le cas hier soir quand on y est passé.

L’île se visite assez facilement en scooter ou à vélo bien que l’état des routes soit catastrophique. En allant vers le nord on découvre la mangrove, un espace naturel protégé pour lequel il faut payer un droit d’entrée de 3000 roupies. La balade en pirogue se négocie auprès des locaux agglutinés au terminus de la route. Au même endroit, on découvre les cultures d’algue, autrefois principale source de revenu de l’île. On extrait de ces algues la carraghénane, un émulsifiant pour épaissir les glaces (yummy!), le fromage et autres produits laitiers. Les algues séchées rouges et vertes sont exportées dans le monde entier. Il y a quelques bons spots de surf pour les expérimentés, on les distingue au loin depuis la plage. Le snorkeling sur cette île nécessite de se déplacer en bateau, on l’a bien compris avec les nombreuses sollicitations quotidiennes des rabatteurs ! Quant à la plongée, elle permet de voir des raies mantas, des poissons lune appelés mola-mola (des « poissons » qui font 3m de haut de nageoire à nageoire!).

La promenade qui longe la mer, sur la digue de Jungutbatu, offre un bon choix de restaurants, warungs (commerces/restaurants familiaux) et de beaux couchers de soleil. Avec le temps qui passe et différentes expérimentations, on se tourne maintenant plutôt vers les warungs qui affichent des cartes simples aux plats indonésiens divins (et très peu chers !).

Bien que les locaux prennent grand soin de chez eux, les déchets jongent les plages, les abords des rues, les terrains vagues. C’est dommage.

On a quitté Nusa Lembongan ce matin pour une nouvelle destination. A bientôt…

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RAMA GARDEN RETREAT

A DEUX PAS DE LA PLAGE

{ Festival de cerf-volants chaque fin d’après-midi }

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LA MANGROVE

CULTURE DES ALGUES

{ Les moissonneurs de la mer }

{ Un joli plateau d’offrandes }

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LE PONT VERS NUSA CENINGAN

{ Qu’on traverse en scooter pour le plus grand plaisir de l’Homme }

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A TABLE

Après 17h de vol depuis Genève pour l’Homme et 6h pour moi depuis Sydney, on s’est retrouvé mardi soir en Indonésie à l’aéroport de Bali. Le visa indonésien, pour maximum 30 jours sur place, est maintenant gratuit pour les français depuis la mi-juin 2015. Un chauffeur nous attendait pour nous conduire au charmant petit hôtel Poppies Cottages où on a été accueilli avec des fruits, de l’eau fraiche et le journal chaque matin. Dès la sortie de l’aéroport, on a découvert le joyeux bordel de Kuta, ville de bord de mer agitée de jour comme de nuit.

Mercredi, on se met direct dans l’ambiance en arpentant les rues du centre de Kuta. On n’a pas été déçu, une vraie fourmilière, des sollicitations de partout et une circulation à se faire écraser tous les 2 mètres par des scooters fous. Pas de passage piéton ici, on traverse à nos risques et périls. Je ne me plaindrai plus des feux piétons australiens ultra longs.

On est devenu millionnaire en retirant dans un distributeur 1 million de roupies (1€ = 15 000 roupies environ). Chez Hellobank, on a pu avoir une carte Cirrus utilisable uniquement pour faire des retraits dans les distributeurs marqués du sigle. Cette carte évite les frais, les commissions etc.

On a finalement quitté Kuta jeudi en début d’après-midi pour nous mettre au vert (qu’une façon de parler, tout est très sec), dans un village moins développé sur une île voisine.

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POPPIES COTTAGES, KUTA

{ Les femmes font des offrandes tous les jours }

L’endroit parfait, un petit coin de paradis, pour se retrouver après 6 mois et demi, et un long trajet depuis la France.

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EN BALADE

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DEJEUNER A SEMINYAK

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DINER AU MARCHE DE NUIT DE KUTA

{ Dîner pour 2 pour 135 000 roupies indonésienne, soit 8,70€ }

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PETIT-DEJEUNER

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C’EST PARTI POUR LA PROCHAINE DESTINATION