Des hauts et débats au volcan Batur

Samedi, on a quitté Amed pour la montagne. Notre chauffeur (envoyé par notre prochain hôtel) était en avance, incroyable pour un balinais ! On a finalement abandonné l’idée de prendre les transports en commun pour rejoindre notre prochaine destination face au beau petit bordel que c’est de trouver horaires, tarifs et personnes honnêtes ! Encore pas mal de progrès à faire ! On a donc rencontré Nyoman, 62 ans et presque pas de cheveux gris (!!), chauffeur depuis 15 ans. Il nous a tout de suite paru être une personne sympa, posée, calme et surtout : honnête !

Ce qui avait été convenu avec l’hôtel était un transfert direct. Nyoman a finalement décidé de contourner la règle (« Don’t tell the boss ! » nous a-t-il dit) et de nous faire profiter de la route en nous parlant des alentours, en nous stoppant à des points de vue et nous a proposé de visiter une plantation gratuitement (sans obligation d’achat). L’endroit est super, le guide intéressant et la vue juste à tomber. Ok, après la dégustation (gratuite également) on a finalement craqué pour du thé citronnelle et du café à la vanille super yummy.

On est arrivé sur les coups de midi au Lakeview Hotel situé à Penelokan sur le bord de la caldeira du volcan Batur. La dernière éruption date de 1999. Toujours actif, il est resté bien sage pendant notre visite ! La caldeira est un immense très vieux cratère bordée de falaises. Celle du Batur contient plusieurs cratères et un grand lac. On voit clairement les dernières coulées de lave des dernières dizaines d’années.

Il est possible de gravir le Mont Batur pour la vue notamment au lever du soleil, mais nous avons volontairement refusé de le faire à cause du scandale qui se cache derrière une mafia de guides qui oblige tout touriste souhaitant effectuer la randonnée de jour comme de nuit à prendre les services d’un guide (alors que les sentiers sont tracés). Ils vont même jusqu’à agresser verbalement et physiquement ceux qui s’engagent sur le chemin non-accompagnés. On a même lu sur le site du Routard la malchance d’une famille avec enfants et grand-parents qui a été agressée. Les histoires sont nombreuses. Le comble étant que ce ne sont même pas ceux qui encaissent le fric qui grimpent le Batur et que lorsque l’on paye on ne se rend pas compte de toute cette machinerie !

LA MONTAGNE N’APPARTIENT A PERSONNE, IL ME SEMBLE !!

Malgré tout, depuis le bord de la caldeira, la vue est magnifique et on n’est plus harcelé pour faire du snorkeling mais du trekking !

Le lendemain, Nyoman nous attendait à nouveau avant l’heure convenue avec 2 kg de mandarines (spécialité de la région) de son jardin « sans chemical » et patientait tranquillement pendant notre petit-déjeuner avec une vue horrible ! Ce jour-là encore, contrairement à ce qui était prévu, il nous a promené avant de nous conduire à la prochaine destination.

Sur ses conseils, on est du coup allé tôt (avant les locaux) aux Batur Natural Hot Springs, sources d’eau chaudes aux pieds du volcan et au bord du lac. Le prix d’entrée comprend un jus de fruit et des bananes frites. Le tout est agencé comme un petit parc d’attraction avec de multiples bassins aux différentes températures comme à Bad Kro (les copains alsaciens comprendront) et une décoration typique. La vue encore une fois était affreuse ! Il nous fait découvrir ensuite un temple sur le lac et ils nous a lançé sur un chemin qui amène jusqu’à la coulée de lave noire du volcan. Assez impressionnant, on se croyait sur une autre planète !

On a passé l’après-midi dans la voiture pour rejoindre l’ouest de Bali. Nyoman s’est arrêté en chemin pour acheter 3 sachets de mangue fraiche : 1 pour lui et 2 pour nous (tout droit sorti des Bisounours lui) !

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LA PLANTATION LESTARI AGRO

{ Fruit appelé « salak fruit » ou « snakeskin fruit », sa peau ressemble à celle d’un serpent }

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BALADE SUR LA CALDEIRA

{ C’est bien de l’essence, dans des bouteilles vodka et de whisky oui oui }

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MOCHE, LA VUE AU PETIT-DEJEUNER

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TEMPLE & HOT SPRINGS

{ Pura Jati Batur }

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LAVE NOIRE DU VOLCAN

{ Là où s’est arrêtée la lave }

{ Champs d’onions à 2 pas de la lave }