Je suis bien arrivée à Adélaïde hier soir après quelques heures de vol. Moi qui adore prendre l’avion d’ordinaire, j’avoue que cette fois-ci j’étais un peu moins à l’aise rapport à la dernière catastrophe qui a eu lieu en France. Mais je me suis quand même endormie avant le décollage : ils ont mis tellement de temps entre la fin de l’embarquement et l’envoi des gaz sur la piste de décollage que j’ai eu le temps de faire un petit somme.
Quand ils ont mis les gaz et que l’avion a quitté le sol (le moment que je préfère habituellement), je me suis dit là « ça y est, je ne peux plus changer d’avis, je suis dedans quoi qu’il advienne« . J’ai mis ma musique dans les oreilles après que le commandant nous ait dit « relax and enjoy the flight ». On va essayer, oui.
20h50, arrivée à Adélaïde entre le moment où j’ai débarqué et mon check-in à l’auberge, 40 minutes ce sont passées. Je n’ai jamais mis si peu de temps pour récupérer un bagage en soute et pour faire un trajet aéroport – hébergement. Le chauffeur de bus m’a gentiment indiqué à quel arrêt de bus descendre et quelle direction prendre pour me rendre à l’auberge : trop FACILE !! Ben oui, je me promène sans guide, ni carte du centre-ville.
A l’auberge, j’ai été accueillie par un raton laveur et une licorne !
Ce matin : réveil 7h45 pour être à l’heure pour les pancakes gratuits de l’auberge.
J’ai filé ensuite à l’office de tourisme tout petit cachée dans une petite ruelle.
On m’indique quelques sorties à faire surtout en dehors d’Adélaïde car il est censé faire beau ce week-end. A 10h30, je participe à une visite guidée gratuite au jardin botanique (je pourrais passer ma vie dans les jardins botaniques du monde entier, probablement un truc héréditaire en lien avec les plantes et le jardinage – Maman si tu me lis, une grosse pensée pour toi). Il a fait un temps magnifique. La visite a duré 1h30 : certains mots étaient assez techniques mais j’ai appris pas mal de chose sur les arbres et plantes endémiques d’Australie et ceux qui ont été importés par les colons Européens. Mais je ne vais pas vous faire une dissertation sur le sujet, si ?!
En début d’après-midi, je prends une des deux lignes de bus gratuites qui parcourent la ville. Les lignes sont circulaires et m’ont permis d’avoir un aperçu de la ville en 1h sans avoir à marcher. Ça me permettra d’aller directement voir ce qui m’a paru intéressant un autre jour.
Je descends à un arrêt de bus non loin de la Torrens River, ça avait l’air sympa par ici.
Je retourne à l’auberge vers 16h pour prendre un thé avant de sortir faire des courses. Ça m’a vaguement rappelé mes années parisiennes : faire ses courses à Monop et rentrer à pieds chargée comme un mulet.
J’ai constaté que les gens en ville, ici à Adelaïde étaient vraiment en mode automne : veste, écharpe, chaussures fermées voire bottes. Moi tranquille, je continue de porter mes tongs, un débardeur et un petit gilet. Tout le monde me dit « oui tu vas voir dans le sud de l’Australie on va vers l’hiver » : oui certes mais cela ne sera jamais comme un hiver en Alsace ou en Savoie. Cela me convient bien ! Je vais d’ailleurs pas dans le nord justement pour retrouver un peu de fraîcheur avant de rejoindre la côte est durant l’été.
Petite parenthèse dans tout ça pour remercier tous ceux qui m’ont envoyé récemment :
– des sms sur mon mobile australien
– des mails
– une vidéo pour m’annoncer une grossesse (!!!)
– des whatsapp avec un appart en rénovation, un bidon qui continue de s’arrondir.
– des messengers avec des tartes flambées dans le four
– des skypes
Internet fonctionne super hyper méga bien ici, alors à quand le prochain Skype ? Tout en prenant en compte que j’ai 7h30 d’avance sur la France et donc que lorsque vous aimeriez m’appeler vers 19h-20h en France, il serait 2-3h du matin ici. Et en effet, à cette heure-là (comme tout humain qui se lève quand le soleil se lève depuis à peu près 3 mois) et bien je dors. ;)
LE JARDIN BOTANIQUE
AU BORD DE LA TORRENS RIVER
A L’AUBERGE
{ La cuisine }
En voilà des « food labels » et des stylos qui ont de la gueule ! On les utilise pour identifier nos sacs de nourriture dans la cuisine. Habituellement ce sont de simples étiquettes blanches.
{ C’est tellement grand qu’on s’y perd ! }